Même si on en parle que très peu, le syndrome de diogène est réel. Une personne atteinte de cette maladie souffre d’un trouble de comportement qui la pousse à négliger son hygiène personnelle ainsi que son entourage. Pour finir, on se retrouve au bout de quelques années avec une maison pleine de détritus du sol jusqu’au plafond. C’est le spectacle pour le moins particulier auxquels assistent régulièrement les nettoyeurs de l’extrême. On vous dévoile tout sur leur quotidien au travail.
Des spécialistes du grand ménage
Quand il faut parler de grand ménage avec les nettoyeurs de l’extrême, il faut dire qu’il s’agit littéralement du grand ménage. Ces derniers sont en effet spécialisés pour récupérer les endroits les plus insalubres. Ainsi, ils sont sollicités pour nettoyer des scènes de crime. Imaginez une maison abandonnée où a eu lieu un véritable bain de sang : des éclaboussures au sol, au mur et au plafond. Et tout cela à nettoyer. C’est bien là l’environnement de travail des nettoyeurs extrêmes.
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Mais ce n’est pas que cela. Les cas de logements insalubres sont les sollicitations les plus fréquentes. Si un de vos proches est atteint du syndrome du diogène, tentez de lui faire faire une désinfection de logement insalubre par des professionnels. Ces derniers ont les compétences requises pour rendre une maison insalubre le plus propre possible.
Un environnement de travail pour le moins atypique
Un environnement de travail pleins de microbes et de détritus : c’est ce qui caractérise le quotidien des nettoyeurs de l’extrême. Ils en viennent à devoir récurer une baignoire pleine d’excréments humains ou d’animaux. On convient que très peu voudront bien tenter leur chance pour intégrer ce corps de métier. Et pourtant, il n’en est pas moins payé. L’essentiel étant de pouvoir rendre une maison insalubre vivable. Et sachez le bien, ce n’est pas l’histoire d’une journée. Les tâches à réaliser sont vraiment colossales.
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Être un nettoyeur de l’extrême n’est donc pas donné. Il faut avoir le cœur bien accroché pour supporter des scènes qu’on pourrait qualifier presque d’horribles. Il arrive parfois que ces derniers se retrouvent face un animal mort depuis des mois. Une anecdote raconte que des nettoyeurs de l’extrême aient intervenu à la demande de la police, dans une maison où le diogène était décédé. En effet, les pompiers n’avaient pas réussi à l’en sortir. On peut estimer leur intervention en Île-de-France par exemple à une dizaine de fois par semaine.
Des missions dures à réaliser
Un nettoyeur de l’extrême n’est pas un simple de nettoyeur. Il est avant tout un psychologue. Vous vous questionnez certainement sur le lien entre l’insalubrité et la psychologique. En effet, c’est tout simple. Il faut rappeler que les diogènes sont des personnes qui aiment tout garder. Leur caractéristique principale est d’accumuler tout sans exception même les déchets. Le fait de jeter des objets représentent pour ces derniers une vraie torture. On comprend donc qu’un nettoyeur de l’extrême ne sera pas forcément le bienvenu chez eux.
Il s’érige alors comme un psychologue qui tente de convaincre le diogène à intégrer son logement pour en faire le nettoyage. Pour le diogène, c’est presque qu’une invasion. Et les cas de refus catégoriques sont fréquents. Il revient donc au nettoyeur de faire le nécessaire pour opérer un changement dans la vie du diogène. On note tout de même quelques rares cas où les diogènes se laissent aller, et même changent de vie. Certains professionnels vont même plus loin qu’un simple nettoyage. Ils opèrent un suivi régulier du logement pour s’assurer que la nouvelle condition de vie perdure.
En définitive, nettoyer un logement n’est qu’une simple affaire. Mais nettoyer un logement insalubre est digne d’un professionnel qui dispose de la compétence, de la patience et d’un sang-froid qui ne dit pas son nom. Tout cela, pour conclure qu’être un nettoyeur de l’extrême c’est d’abord accepter supporter l’insupportable et surtout contribuer à une meilleure hygiène de vie.
