Même si beaucoup d’entre nous savent qu’il existe une isolation par les murs extérieurs et intérieurs, ce n’est pas le cas pour l’isolation répartie.
C’est une méthode bien avantageuse, car son procédé consiste à intégrer l’isolant choisi dans le matériau qui sert à la construction. Cette forme d’isolation est peu coûteuse, maisfonctionne aussi très bien. Si vous voulez en savoir plus sur l’isolation répartie, cet article est pour vous !
Qu’est-ce qu’une isolation des murs répartie ?
L’isolation thermique répartie est utilisée en complément de matériaux de construction, mais pas n’importe lesquels, car ces derniers devront se révéler très performants thermiquement. Ici, aucun isolant ne sera nécessaire, C’est ce qu’on appelle des Monomurs.
Les Monomurs existent :
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- En terre cuite alvéolaire ;
- En blocs de béton léger ;
- Ou encore en béton cellulaire.
Dans ces derniers, l’air va être emprisonné dans le matériau de construction qui va à son tour assurer une bonne fonction isolante.
Il faut savoir que tous ces matériaux sont d’une extrême résistance et peuvent non seulement résister à la pression, mais aussi servir pour la construction de gros immeubles.
L’isolation répartie ne concerne que les travaux de construction, car elle est directement intégrée dans les murs porteurs.
En ce qui concerne les constructions en bois, elles peuvent faire également l’objet d’une isolation répartie, mais avec d’autres matériaux comme :
- Le bloc moulé de chanvre ou de chaux ;
- Mais également le béton de chanvre ou de paille.
Tous comme les autres moyens d’isolation des murs, l’isolation des murs répartie doit répondre aux exigences de RT 2020.
Bien que réservée exclusivement aux murs porteurs lors de la construction des maisons, on peut aussi s’en servir pour l’agrandissement de ces derniers, ou lorsqu’une maison doit être surélevée.
Il faut savoir que la performance de l’isolation des murs répartie est supérieure aux autres, car il n’existe pas de ponts thermiques. A titre d’exemple, l’étanchéité des Monomurs atteint 0.2 ou bien 0.3 m3 pour une norme de 0.6 (h.m²).
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Avantages et inconvénients de l’isolation répartie
Chaque type de Monomurs comporte de nombreux avantages, mais aussi des inconvénients.
La terre cuite alvéolée
Elle est idéale pour permettre l’isolation thermique en hiver, mais aussi en été. Ses briques possèdent une épaisseur de 50 cm, ce qui n’est pas négligeable. Leur avantage est qu’elles agissent aussi comme régulateur d’humidité, et combinent à la fois l’isolation thermique et phonique, ce qui est très efficace. Ainsi, il n’y aura pas de ponts thermiques. L’inconvénient, c’est que ce matériau va utiliser de l’énergie grise lors de sa fabrication.
Les blocs de béton léger
Ils servent en premier lieu à bloquer la capillarité à travers le sol, ils ont une très grande capacité contre les ponts thermiques. De plus, ils possèdent une bonne résistance lors de sa compression. Le taux d’isolation pour les deux saisons, été et hiver, est bon. L’inconvénient est qu’ils contiennent beaucoup de ciment, et vont de ce fait consommer beaucoup d’énergie grise. De plus, il faudra signaler que les stocks de pierres ponces de différents pays connus pour leurs production commencent à s’amenuiser.
Le béton cellulaire
Il a un taux d’air emprisonné qui peut atteindre un pourcentage de 80%, sa compression est excellente, de plus, il a une très bonne inertie thermique. Son épaisseur est de 40 cm. Cependant, lors de sa pose, il faudra utiliser un enduit hydrofuge, mais aussi poser une VMC car il est fort possible que la condensation s’installe. L’inconvénient est que c’est un matériau de type énergivore, et il y a de possibles conséquences sur la santé de l’individu.
Combien coûte l’isolation répartie ?
Comptez entre 55 et 75 euros pour le m² pour les briques alvéolaires, et sans la pose. Le béton léger coûte entre 50 et 80 euros le m², le béton cellulaire entre 20 et 45 euros le m².
Le tout sans la pose, on parle juste du matériau.
Pour les constructions en bois, les blocs de chanvre coûtent entre 85 et 95 euros le m² et les bottes de paille 6 euros le m².